Après une discussion sur LinkedIn, j'ai été inspiré à écrire un article abordant l'impact sociétal et environnemental de la gestion privée du Marathon de Paris.

Une participante aux 10 km de Barcelone a exprimé sa satisfaction d'avoir terminé la course, mais elle a également ressenti un inconfort face à l'aspect écologiquement absurde que représentent la plupart de ces courses, devenues principalement des machines à générer des profits tout en contribuant à la pollution depuis leur privatisation.

Cette participante a particulièrement regretté ce qu'elle a constaté à Barcelone, notamment les goodies complètement inutiles dans les sacs des coureurs. Elle a exprimé des regrets d'avoir accepté le sac et aurait préféré l'examiner pour voir ce qu'il contenait avant de le refuser. Elle a également été déconcertée par les déchets et les bouteilles d'eau vides qui jonchaient le parcours.

Dans ma réponse, j'ai partagé ma propre approche pour réduire au maximum mon impact négatif lors de ces courses, qui génèrent souvent une grande quantité de déchets plastiques. J'ai opté pour une solution radicale en m'inscrivant de manière non officielle, évitant ainsi de recevoir des emails, un dossard, un t-shirt, ou d'autres articles qui traversent la planète inutilement. Je rejoins la course 200 ou 300 mètres après le départ, tout en apportant une bouteille d'eau en plastique réutilisée plusieurs fois et quelques morceaux de sucre dans mes poches. Je cours aux côtés des participants inscrits officiellement, bénéficiant ainsi de l'effet d'entraînement, sans rencontrer de problèmes liés à ma non-inscription officielle.

Cette approche me permet de participer de manière plus écologique tout en contestant le caractère commercial excessif de ces événements, qui, à l'origine, avaient souvent une dimension associative. Cela me procure une petite satisfaction personnelle supplémentaire.

Cependant, un avocat spécialisé dans le droit du travail a répondu à ma publication en critiquant mon comportement. Il a utilisé l'exemple d'une formation en visioconférence pour remettre en question ma démarche, suggérant que ma méthode était injuste. En réponse, j'ai expliqué que mon modèle économique de formation en visioconférence fonctionne sur un forfait, permettant la participation de personnes silencieuses sans frais supplémentaires, ce qui ne génère pas de coûts supplémentaires.

J'ai également souligné que les frais d'inscription au marathon de Paris pourraient être gratuits grâce aux principaux sponsors, mais qu'ils sont maintenus pour financer divers coûts, y compris les redevances pour l'utilisation de la marque "Marathon de Paris", les bénéfices pour les organisateurs, et les produits dérivés jetables. Cela a entraîné une augmentation constante des frais d'inscription au fil des ans, rendant la course inaccessible pour de nombreuses personnes. Pour être précis, les frais d'inscription ont été multipliés par trois entre 200R et 2024.

En fin de compte, cette discussion a soulevé des questions importantes sur la responsabilité sociale et environnementale, ainsi que sur les pratiques commerciales dans divers domaines, y compris les courses et les formations en ligne.