Panneaux solaires thermiques

Le chauffage solaire thermique

Le chauffage solaire thermique consiste à utiliser un capteur, constitué d’une tuyauterie en circuit fermé, exposé au rayonnement solaire afin de porter à 80°C le fluide qui y circule. Cette chaleur est ensuite communiquée aux radiateurs ou planchers chauffants grâce à un échangeur.

L’amélioration de l’électronique de gestion des équipements fait qu’on peut donc désormais chauffer un logement ancien grâce au rayonnement direct du soleil. Le chauffage solaire thermique est aujourd’hui envisageable aussi bien pour le neuf que pour l’ancien.


Les systèmes courants de chauffage du logement ne couvrent que de 20 à 50% des besoins annuels, selon leur taille et le climat de la région. Le rayonnement solaire est bien sûr moindre à la saison froide. On ressent donc les bienfaits du chauffage solaire thermique principalement en automne et au printemps. D’où l’intérêt de faire disposer son système de chauffage solaire d’une source d’énergie d’appoint (bois, gaz...).


Concernant la production d’eau chaude, tous les systèmes de chauffage solaire thermique prélèvent une partie de la chaleur pour le chauffage de l’eau sanitaire. On trouve aussi des chauffe-eau solaires autonomes, d’installation simple. Ce sont d’ailleurs les équipements à énergie renouvelable les plus appréciés. Et pour cause, ce type de chauffage solaire thermique peut couvrir entre 50 et 70% des besoins quotidiens.


Au coeur de l’installation et du rendement de ces chaudières vertes se trouvent des capteurs. Petits boitiers vitrés plats exposés au soleil, ces capteurs se situent, au mieux, sur une toiture, exposés au sud, avec une inclinaison de 45°C sur l’horizon. La baisse de rendement est toutefois négligeable pour une exposition sud-est à sud-ouest et une inclinaison de 30 à 60°C. Il faut également se méfier des ombres portées, qui en hiver, sont très néfastes pour ce système. Attention, la pose d’un chauffage solaire thermique doit être déclarée en mairie.


Mieux vaut choisir des capteurs "intégrés" qui remplacent les tuiles, ils sont plus esthétiques et économes. Il faut aussi prévoir de 1 à 1,20 m² de capteurs pour 10m² de surface à chauffer. Les installations classiques ne dépassent pas 20m².


Quant au stockage et à la diffusion de la chaleur, mieux vaut disposer d’une réserve compte tenu de l’intermittence d’une source solaire. S’il s’agit d’une construction, le plancher chauffant est idéal. On fait alors courir la tuyauterie issue des capteurs dans la dalle du logement, dont la masse assure une inertie thermique. La régulation limite à 40% la température du fluide qui circule, pour diffuser une chaleur douce.


Pour un logement ancien relativement spacieux, on préfère alors le ballon-tampon, c’est à dire une réserve d’eau de 500 à 2 000 litres. Il alimente un circuit de radiateurs, de préférence "basse température".