Vacances à la montagne : écologiques ou pas ?
Passer ses vacances à la montagne, en famille, en groupe ou entre amis est devenue l'une des tendances d'actualité. Quoi de plus naturel que de se rapprocher de la nature ? Encore faut-il respecter cette dernière, en la préservant des déchets et des détritus que l'on produit et que l'on comporte sur le parcours.
Un magma hautement nocif
L'écologie est une notion encore non assimilée au niveau du plus grand nombre, en dépit de sa vulgarisation et des campagnes d'explication, tous azimuts, menées par les journaux et les médias de masse. Le rapport humain à l'environnement représente encore une problématique, vu les tonnes de déchets que l'on éjecte chaque jour qui vont du simple emballage aux produits extrêmement polluants. La nature, réceptacle incontournable de ce magma hautement nocif, qui la défigure par accumulation, ne peut pas tout assimiler, notamment les matières industrielles, les produits et rejets d'un monde en constante évolution technologique. La nature, dont la montagne, les forêts, les eaux, devient de plus en plus une déchetterie à ciel ouvert au grand dam de la faune et de la flore, mais aussi des amoureux de l'escapade.
Les amoureux de l'escapade
Les amoureux de l'escapade, la plupart du temps, préfèrent la montagne qui comble leur désir de découverte et de dépaysement. Vous pouvez même trouver un joli appartement à tignes que vous trouverez chez mgm constructeur, spécialiste des résidences secondaires à la montagne. Le paysage changeant, le panorama exceptionnel, ce tableau vivant qui réunit le ciel et la pierre, l'eau et les profondeurs, la végétation et la terre, à travers les gorges, les vallées et les cimes, ne peuvent que vous surprendre et vous transporter. Excursions, randonnées, camping, escalades sont devenues, parmi bien d'autres activités sportives ou de détente, les lieux privilégiés de nombreux adeptes de la vie au grand air, par réaction quelquefois à l'atmosphère étouffante des villes et des agglomérations qui réduisent le monde au rythme trépident des machines, à la pollution ambiante, aux bruits d'usines et aux fracas des véhicules. S'évader de cet univers artificiel et concentrationnaire est devenu une nécessité vitale. C'est pourquoi l'on se ressource aux grands espaces, l'on part à l'assaut des hauteurs, l'on se confronte par l'exercice physique aux difficultés du terrain accidenté et sinueux, des chemins et des pentes, comme en une sorte de défi, à travers les rivières et les canyons qui nous emmènent tout près du ciel et de la terre. C'est le lieu naturel en fait de l'existence et de la vie, tout près de la faune et de la flore que l'on peut respirer à plein poumon pour enfin se dire que rien n'est fini, mais que tout commence !
Le geste écologique
Il n'est pas seulement sain, mais aussi légitime, de se rapprocher de l'humus primitif, le seul qui peut nous rendre notre humanité à travers l'effort, la respiration et la vision grandiose de la création que seul une virée en montagne peut vos donner avec toutes les émotions et les sensations que cela comporte. Mais encore faut-il respecter cet espace qui vient à notre secours, qui nous ouvre les bras pour nous dire notre fragilité et notre contingence. Chaque année, des associations en charge de l'environnement récupèrent des tonnes de déchet abandonnées par les randonneurs et autres usagers de la nature et des sentiers de montagnes. Mais leur action ne suffit pas, puisque ces ordures (plastique, métaux, verres, emballages...) se reconstituent et s'accumulent pour atteindre quelquefois les recoins les plus inattendus, les escarpements et les sources apparemment inaccessibles. Les outils juridiques, comme le Protocole du Tourisme de la Convention alpine, l'engagement des stations de ski, des entreprises du tourisme de montagne, des bénévoles, les campagnes de sensibilisation..., peuvent-ils constituer une solution ? En fait, seule une éducation, orientée vers le plus grand nombre et qui prend en charge la protection de l'environnement, peut arriver à bout du cataclysme que représente la pollution. Car le geste écologique doit devenir un réflexe intégré au comportement, faire partie de la culture vécue au quotidien.