Moins de pollution grâce au vélo et au vélo électrique
Les pouvoirs publics encouragent de plus en plus à délaisser la voiture au profit du deux rues. Rien de tel pour limiter la pollution que le vélo ou le vélo électrique. Moins d’effets de serre, moins d’encombrements, moins de pollution, le vélo et le vélo électrique aiment notre environnement.
Le Vélib a mis au goût du jour cette idée lancée à la Rochelle en 1974 d’installer des vélos en libre-service. De nombreuses villes se sont mises au vélo : Rennes, Nantes, Marseille, Aix-en-Provence et enfin Paris, sans parler des autres villes européennes (Barcelone, Berlin..).
A l’heure où l’on ne peut plus ignorer les enjeux écologiques, les pouvoirs publics ont décidé d’agir et de développer des pistes et des bandes cyclables. Ce n’est bien sûr pas comparable avec le réseau routier mais on compte aujourd’hui 1 200 km en Ile-de-France, soit presque le double d’il y a un an.
Idéal pour réduire les émissions de gaz carbonique, le vélo est une réelle solution quant aux problèmes de pollution et de bouchons. La voiture n’est donc plus nécessaire pour les petites distances.
La plupart de nos déplacements en ville faisant souvent moins de 3 km, cette distance est facile à parcourir en vélo. Un cycliste s’expose d’ailleurs moins à la pollution qu’un automobiliste, qui respire non seulement l’air des pots d’échappement, mais aussi les émissions polluantes intérieures.
Pour se mettre au goût de tous, le vélo se décline désormais sous plusieurs formes : le pliable (150 euros), pratique à ranger et moins facile à voler, le triporteur, pour transporter de petites marchandises, le vélo à assistance électrique etc.
Faire du vélo c’est bon pour la santé, puisque 30 minutes par jour protègent des maladies cardiaques et du sur-poids. C’est aussi bon pour le porte-monnaie, car les trajets domicile-travail d’environ 10 km, même combinés aux transports en commun coûtent environ 500 euros, soit 4 fois moins qu’en voiture. Alors, quand c’est bon pour l’environnement en plus...
Que penser du vélo à assistance électrique ou VAE ’ Moins fatigant qu’un vélo classique grâce à son moteur électrique qui se déclenche dès que l’on pédale, le vélo électrique soulage les efforts et peut atteindre environ 25 km/h. Le moteur a une autonomie de 25 à 100 km selon les modèles. Les nouvelles batteries sont plus performantes (NiCd/NiMH) pour un volume et un poids plus léger. On peut aussi équiper soi même son vélo d’un kit comprenant moteur et batterie pour en faire un VAE.
Pour ceux qui n’aiment pas le sport mais qui souhaitent se déplacer "vert", le cyclo électrique est un bon compromis. Plus besoin de pédaler, mais il faut par contre porter un casque moto et ne pas emprunter les pistes cyclables. Il est de plus très peu polluant pour un coût en énergie inférieur à 0,50 euros pour 100 km.
On trouve de petits cyclomoteurs (sans permis, 35km/h maximum, autonomie de 50 km) comme de gros scooters avec permis B et plus de puissance. Les prix varient de 1 200 à 2 500 euros voire 10 000 euros pour les plus rapides. Bientôt verront le jour des motos hybrides, moins polluantes que les motos mais plus puissantes que les cyclos électriques.